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Farming Simulator 25 : Highlands Fishing, le jeu parfait pour lever le pied en famille

Farming Simulator 25 : et si on partait pêcher en Écosse en famille ?

Il y a des jeux qui bousculent, d’autres qui apaisent. Farming Simulator 25 : Highlands Fishing appartient à cette seconde catégorie. Dans un monde vidéoludique souvent rythmé par la compétition et la vitesse, cette nouvelle extension du célèbre jeu d’agriculture propose exactement l’inverse : un retour à la lenteur, à la nature, à la contemplation. Ici, pas de stress ni de score à battre. Juste le plaisir de cultiver, de pêcher, et d’observer la vie s’écouler doucement au bord d’un lac écossais. Un véritable moment de détente à partager en famille.

Bienvenue à Kinlaig, entre mer, brume et collines

Direction les Highlands, ce coin de nature rude et magnifique inspiré de l’Écosse. La nouvelle carte du jeu, baptisée Kinlaig, déroule un décor que l’on croirait tout droit sorti d’un film : des vallées brumeuses, des ruines anciennes, des sentiers bordés de mousse et des falaises qui plongent dans la mer. Les parents y verront un appel à la sérénité, les enfants, une terre d’aventure. Chaque lever de soleil sur les collines donne envie de s’arrêter, de respirer, de regarder. On retrouve ici toute la poésie du monde rural, sans artifices, mais avec cette sensation d’évasion immédiate qui fait tant de bien.

Le studio GIANTS Software a su capter ce charme typiquement britannique : le vent, les nuages, la lumière humide… On s’y croirait. Et pour une fois, le jeu ne se contente pas d’ajouter de nouveaux champs à labourer : il ouvre la voie à une activité aussi inattendue que relaxante — l’aquaculture.

Quand la pêche devient une leçon de patience

Avec Highlands Fishing, Farming Simulator se réinvente. On y découvre un nouveau type d’exploitation : les fermes aquacoles. On y élève du saumon et de la truite, on surveille la qualité de l’eau, on produit la nourriture pour les poissons, et l’on apprend à composer avec les caprices du climat. Un vrai cycle complet, à la fois apaisant et instructif.

Mais ce qui rend cette extension unique, c’est son rapport au temps. Rien n’est instantané. Les récoltes comme les élevages exigent de la patience et de l’observation. Le jeu nous pousse, presque sans qu’on s’en rende compte, à ralentir, à savourer le processus. Et pour les enfants, c’est une très belle manière d’apprendre la valeur de l’attente et de la constance. On s’y retrouve, parents et enfants confondus, à guetter la croissance d’un lot de poissons comme on observerait un potager pousser à la maison.

Une activité zen, entre mer et montagne

La grande nouveauté de Highlands Fishing, c’est aussi la pêche côtière. Armé d’une canne et d’un peu de patience, on se poste sur un quai, dans le silence apaisant des vagues et des mouettes. Le jeu ne cherche pas à transformer la pêche en mini-jeu d’adresse frénétique. Au contraire, il cultive la lenteur et la précision : on attend, on écoute, on se laisse bercer. Cette dimension “slow gaming” fait merveille. Elle rappelle que le plaisir vidéoludique ne se mesure pas en clics par minute, mais parfois en minutes de silence.

Et ce calme n’est pas vide : il est habité. La bande-son accompagne subtilement chaque moment, le bruit du vent dans les branches, le clapotis de l’eau, le craquement du bois. Le nouveau personnage, Alasdair, un pêcheur local bourru mais bienveillant, commente nos progrès avec cet accent écossais qui donne tout son charme à l’expérience. C’est un peu comme si le jeu nous invitait à une pause bien méritée dans le quotidien trépidant.

Une aventure familiale accessible à tous

Si Farming Simulator a parfois intimidé les novices par la complexité de ses engins agricoles, cette extension fait tout pour se rendre accueillante. Les premières missions guident pas à pas dans la gestion d’une ferme aquacole : nourrir les poissons, entretenir les bassins, vendre la production, et investir les gains dans de nouveaux bâtiments. Tout est pensé pour progresser à son rythme, sans pression.

En jouant en famille, l’expérience devient encore plus plaisante. Les enfants peuvent s’occuper de la partie pêche ou de la surveillance des poissons, pendant que les parents gèrent la logistique. Le jeu devient une activité partagée, un terrain d’entente entre générations. On y apprend ensemble à planifier, à collaborer, à célébrer les petites réussites du quotidien — un lot de truites bien élevé, une nouvelle machine, un coucher de soleil réussi sur la baie.

Des machines, mais toujours le goût du réel

Qui dit nouvelle extension dit aussi nouveaux outils. Et là encore, le réalisme fait mouche : plus de vingt nouvelles machines rejoignent la flotte déjà impressionnante de Farming Simulator. On retrouve notamment quatre nouvelles marques — Agri-Spread, Can-Am, GT Bunning et Monosem — avec des véhicules et équipements adaptés à la culture d’oignons et à la gestion des poissons. Les amateurs de mécaniques agricoles apprécieront la fidélité du rendu, mais pour les familles, c’est surtout l’occasion d’observer la précision du monde agricole et d’en parler.

Ces engins, souvent spectaculaires, deviennent un sujet de curiosité à part entière pour les enfants. Comment transporte-t-on le poisson sans le stresser ? À quoi sert un épandeur ? Pourquoi certaines machines fonctionnent différemment selon le terrain ? Autant de questions qui font du jeu une porte ouverte sur le réel. Et ça, c’est typiquement l’esprit Faminov : apprendre sans en avoir l’air, jouer en découvrant.

Un décor qui invite à respirer

Le choix de situer cette extension dans les Highlands n’est pas anodin. C’est un lieu où tout semble plus grand, plus lent, plus vrai. On y croise des ruines de châteaux, des routes sinueuses, des forêts profondes et un ciel toujours changeant. Cette atmosphère particulière crée un rapport très doux au jeu vidéo : on ne cherche pas la performance, on cherche la contemplation. L’œil s’attarde sur un rayon de soleil qui traverse les nuages, sur une barque qui tangue doucement, sur la fumée d’une cheminée au loin.

Pour beaucoup de parents, ce genre d’expérience vidéoludique est une bouffée d’air. On peut y jouer en duo, à tour de rôle, ou simplement regarder les enfants évoluer dans cet univers calme et apaisant. Et quand la manette repose enfin sur la table, il reste cette impression d’avoir voyagé. D’avoir respiré un peu mieux.

Un jeu qui rapproche du vivant

Il y a dans Highlands Fishing une vraie sensibilité écologique. On y découvre la valeur des ressources, la gestion durable, le soin apporté à la production. Le jeu aborde, sans le dire frontalement, des notions de respect du vivant et d’équilibre. On ne pêche pas pour accumuler, on produit pour maintenir. Et dans un monde où tout va vite, cette approche du temps long est rafraîchissante. Les enfants y apprennent, presque naturellement, que la nature n’est pas un décor mais un partenaire.

Pourquoi on l’aime

Parce qu’il ne cherche pas à faire plus, mais à faire mieux. Parce qu’il transforme un jeu d’agriculture en expérience sensorielle. Parce qu’il donne envie de se reconnecter à la nature, même à travers un écran. Et surtout, parce qu’il rappelle que le jeu vidéo peut être autre chose qu’une course à la performance : un espace de partage, de calme, et de rêverie commune.

Pour qui ?

Pour toutes les familles qui cherchent un moment paisible, loin du bruit et du tumulte. Pour les parents qui veulent introduire le jeu vidéo sous un angle positif et instructif. Pour les enfants curieux, fascinés par la nature et les machines. Et pour tous ceux qui, le soir, rêvent d’un peu de silence, d’un lac, d’un reflet, d’un poisson qui mord à l’hameçon.