famille souriante jouant à un jeu vidéo d’Halloween dans un salon décoré, ambiance douce et bienveillante

Ces parents utilisent les jeux vidéo d'Halloween pour aider leurs enfants à comprendre leurs émotions

Logo Faminov

À Halloween, les peurs se transforment en jeu. Derrière les citrouilles, les déguisements et les maisons hantées, il y a une émotion que tout le monde partage, petits et grands : la peur. Et si, cette année, on la regardait autrement ?
De plus en plus de familles découvrent que les jeux vidéo d’Halloween ne servent pas seulement à divertir les enfants, mais à les aider à mieux comprendre leurs émotions, à rire de ce qui les effraie et à renforcer leur confiance.

Se faire peur pour mieux se rassurer

Les psychologues le rappellent souvent : avoir peur, ce n’est pas un problème — c’est une émotion essentielle à l’équilibre. Mais chez l’enfant, elle peut être difficile à gérer : un bruit dans le noir, une ombre derrière la porte, un film trop intense…
Les jeux vidéo deviennent alors une zone d’expérimentation émotionnelle. L’enfant y affronte ses peurs dans un cadre qu’il contrôle : il peut mettre pause, recommencer, ou tout éteindre s’il le souhaite.
C’est un apprentissage en douceur : il ressent la peur, puis le soulagement, puis la fierté d’avoir réussi. Un petit cycle émotionnel complet qui renforce sa résilience.

Jouer ensemble, c’est apprivoiser les émotions en famille

Quand un parent s’installe à côté de son enfant pour jouer, il ne fait pas que partager un loisir : il offre un repère rassurant.
Un monstre à l’écran devient tout de suite moins impressionnant quand maman ou papa rit à côté. Ensemble, on rit des sursauts, on commente, on dédramatise. Et cette légèreté change tout : la peur devient un sujet de jeu, pas de honte.
Des titres comme Luigi’s Mansion 3, Ghostbusters, Little Nightmares ou même Minecraft en mode Halloween créent ce parfait équilibre entre frisson et humour. Ils permettent aux enfants de vivre la peur autrement, sans danger, avec quelqu’un de confiance.

Mettre des mots sur ce qu’on ressent

Jouer ensemble, c’est aussi ouvrir la porte au dialogue.
Après une session un peu stressante, on peut simplement demander :

“Qu’est-ce qui t’a fait le plus peur ?”
“Et qu’est-ce qui t’a fait rire ?”
Ces questions simples encouragent l’enfant à nommer ses émotions, un réflexe essentiel pour son développement affectif.
En comprenant ce qu’il ressent, il apprend que la peur n’est pas une faiblesse mais une réaction normale. Et qu’il peut la gérer, la traverser, voire… en rire.

Les bienfaits psychologiques d’une peur “sous contrôle”

Les études récentes en psychologie des émotions le confirment : les frissons choisis (films, manèges, jeux) participent à l’équilibre mental.
Le cerveau libère alors des endorphines et de la dopamine — ces hormones qui réduisent le stress et procurent du plaisir après une peur maîtrisée.
C’est exactement ce que vivent les enfants pendant une session de jeu un peu effrayante : leur corps croit qu’il affronte un danger, mais leur esprit sait qu’ils sont en sécurité. Ce mécanisme développe leur gestion du stress et leur confiance en soi.

Quand le jeu devient un terrain d’expression

Beaucoup d’enfants expriment, à travers le jeu, ce qu’ils n’arrivent pas à dire.
Un monstre à vaincre, une mission dans l’obscurité, un personnage courageux : ce sont souvent des métaphores de leurs émotions réelles.
L’enfant transpose ses petites peurs du quotidien — la séparation, la nouveauté, la solitude — dans un monde virtuel où il a du pouvoir.
Et quand il réussit à “gagner” dans le jeu, il gagne aussi un peu de confiance dans la vraie vie.

Quelques conseils simples pour les parents

  • Choisissez des jeux adaptés : pas besoin d’horreur, préférez les ambiances mystérieuses ou drôlement effrayantes (Luigi’s Mansion, Ghost Trick, Disney Illusion Island).

  • Restez disponibles : si un enfant sursaute, rit ou s’agace, commentez sans juger. “Tu as eu peur ? Moi aussi !” permet de normaliser l’émotion.

  • Jouez en équipe : quand la peur est partagée, elle devient une aventure.

  • Terminez sur une note positive : après un jeu d’Halloween, passez à une activité apaisante — musique douce, dessin, chocolat chaud — pour boucler la boucle émotionnelle.

L’émotion comme moteur du lien

Halloween n’est pas qu’une fête de déguisements et de bonbons. C’est aussi un moment privilégié pour apprendre à se connaître, à comprendre ses émotions et celles des autres.
Et les jeux vidéo, souvent accusés d’isoler, deviennent ici un formidable outil de connexion émotionnelle.
On rit, on sursaute, on s’entraide. On apprend que la peur peut être amusante, qu’elle n’est pas un obstacle, mais un passage. Et c’est peut-être ça, le plus beau des sorts : transformer la peur en complicité.

Jaquettes de jeux vidéo d’Halloween familiaux (Luigi’s Mansion 3, Minecraft, Spiritfarer, Plants vs Zombies, Little Nightmares II, Disney Illusion Island) sur fond orange décoré de citrouilles et d’arbres sombres, ambiance ludique et automnale.

Les jeux vidéo d’Halloween qui aident à apprivoiser la peur

Dès 4-7 ans — Découvrir la peur en douceur

Des jeux qui mettent les enfants dans une ambiance mystérieuse sans les effrayer.
Ils favorisent la curiosité, l’imagination et la gestion des petites frayeurs.

  • Luigi’s Mansion 3 (Nintendo Switch)
    Le héros tremble à chaque bruit… mais finit toujours par triompher. Un excellent apprentissage de la peur “contrôlée”.
    → Parfait pour rire ensemble et montrer qu’on peut être courageux tout en ayant peur.

  • Ghost Parade (Switch / PS4 / PC)
    Une aventure pleine de créatures étranges mais gentilles, qui met en avant l’amitié et la solidarité.
    → Idéal pour les enfants sensibles qui aiment les histoires féeriques un peu sombres.

  • Little Big Planet 3 (PS4)
    Halloween y devient une fête colorée : déguisements, mondes imaginaires, créativité sans peur.
    → Encourage la coopération et la création plutôt que le frisson.

8-11 ans — Rire, frissonner et oser un peu plus

Ici, les jeux flirtent avec l’angoisse, mais toujours avec humour et bienveillance.
Parfaits pour travailler la confiance et le lâcher-prise.

  • Plants vs Zombies: Battle for Neighborville (toutes plateformes)
    Des zombies… mais mignons ! Ce classique revisité aide les enfants à rire de ce qui pourrait les effrayer.
    → Peur détournée en stratégie et humour.

  • Ghostbusters: Spirits Unleashed (PS5 / Xbox / PC)
    Chasser des fantômes en équipe ! Un jeu coopératif qui valorise la solidarité et la coordination.
    → Apprend à collaborer sous tension, sans stress réel.

  • Disney Illusion Island (Switch)
    Mickey et ses amis dans un univers enchanteur qui évoque parfois la peur, mais toujours avec douceur.
    → Idéal pour parler du courage et de l’amitié.

  • Minecraft (Édition Halloween)
    Les univers sombres, les grottes et les monstres du jeu permettent aux enfants d’explorer la peur à leur rythme.
    → Maîtrise, créativité et autonomie émotionnelle.

12 ans et + — Explorer, comprendre et ressentir

Des jeux qui évoquent des émotions plus profondes, pour les ados qui aiment réfléchir autant que frissonner.

  • Little Nightmares I & II (toutes plateformes)
    Des jeux d’ambiance poétiques et légèrement inquiétants, où l’on apprend à faire face à l’inconnu.
    → Idéal pour aborder les peurs plus symboliques (solitude, grandir, affronter le monde).

  • Spiritfarer (Switch / PS5 / Xbox / PC)
    Pas d’horreur ici, mais un thème d’Halloween à sa manière : la mort, la transmission, la douceur du départ.
    → Magnifique support pour parler d’émotions fortes et de résilience.

  • Cozy Grove (Switch / PS4 / PC)
    Un jeu d’exploration apaisant où l’on aide des esprits perdus à trouver la paix.
    → L’expérience d’Halloween transformée en bienveillance et réconfort.

  • Oxenfree (et sa suite Oxenfree II)
    Un récit mystérieux et sensible autour de la peur de l’inconnu et du dialogue.
    → Aide les ados à réfléchir à leurs émotions sans jamais les brusquer.

Bonus : Pour jouer tous ensemble

  • Mario Party Superstars : pour rire, se défier, se taquiner gentiment, et rappeler que la peur n’est qu’un jeu.

  • Just Dance Halloween Edition : pour se défouler, se déguiser et dédramatiser les monstres en musique.

Conclusion Faminov
Dans tous ces jeux, la peur n’est jamais un but : c’est une émotion à explorer, à apprivoiser et à transformer en rire.
Qu’il s’agisse de Luigi qui sursaute, de Mickey qui affronte un château hanté ou d’un enfant qui découvre un monde étrange, tous racontent la même chose : avoir peur, c’est humain et c’est encore plus beau quand on le fait ensemble.